Défraiement

" Madame, Monsieur,

Titulaire d'un abonnement Mobilis et ancien titulaire d'un abonnement général, je suis habitué à voyager en transport public et notamment avec les CFF depuis plusieurs années.
Bien que plusieurs fois j'y ai pensé, je ne me suis encore jamais plaint auprès de votre service clientèle, ayant jusqu'à aujourd'hui confiance en votre entreprise vertueuse qui souhaite "s'améliorer en permanence jusqu'à l'excellence" (sic.).

Je prends cette fois le temps de vous écrire, mon emploi ayant été mis en jeu à cause de votre service!

Agé de 26 ans et au chômage depuis le mois d'août, je suis convoqué par une entreprise à la fin du mois de septembre.
Arrivé à l'heure en voiture pour deux entretiens, j'ai alors eu le plaisir de signer un nouveau contrat !

Pour des raisons pratiques et parce que je pensais pouvoir faire confiance aux CFF, je prends un abonnement Mobilis 2.cl à 236 CHF par mois pour me rendre à Lonay.
Le week-end, je regarde les horaires de train pour me rendre sur mon lieu de travail le lundi 31 octobre 2016.

Afin d'arriver un peu avant 07:30 le premier jour, je choisis la correspondance suivante :

IR de Yverdon-les-Bains à Renens (dép. 06:45 / arr. 07:05)
S2 de Renens à Bussigny (dép. 07:09 / arr. 07:11)
Parcours à pied 2 min.
NFB 702 de Bussigny à Lonay - Route de Denges (dép. 07:14 / arr. 07:23)

Ce matin même, je prends donc un billet de raccordement à 3 CHF et me rends sur le quai. Un premier retard de 3 min est annoncé.
Encore confiant quant à la communication des chefs de train pour les correspondances, je monte dans le train.

A mon grand regret, nous arrivons trop tard et le S2 est déjà sur le départ lorsque nous arrivons à quai..

Arriver en retard le premier jour de travail est-il acceptable lorsque l'on travaille aux CFF ? Je ne pense pas.

Le prochain train partant à 07:36, je choisis donc de prendre un taxi le plus rapidement possible pour arriver à l'heure. Il estime la course à 25 CHF et me dit pouvoir arriver à l'heure, il est déjà 07:15 passé et la circulation n'est pas des plus fluide.
Nous arrivons à 07:30 et je commence la journée à l'heure, non sans une certaine nervosité.

Je vous prie donc de trouver ci-joint la facture de la course en taxi (26 CHF), que vous voudrez bien me rembourser intégralement.

Je noterai par ailleurs ci-dessous mes doléances pour d'autres problèmes, même s'il est vrai que transporter près de 1.21 millions de passagers en moyenne par jour (2015) n'est pas toujours chose aisée :

- Une augmentation continuelle et excessive des tarifs pour les déplacements en train (plus de 70% en 25 ans ! - Source http://www.bonasavoir.ch/924392-prendre-le-train-du-dernier-luxe) et particulièrement pour les AG.
- Des IR bondés aux heures de pointe entre Lausanne et Genève.
- De nombreux retards réguliers au départ de Genève pour Neuchâtel (ICN de 07:15 - 2015).
- Des suppressions de trains ponctuelles, sans aucune annonce préalable et sans bus de remplacement (2015).
- Des raisons de retard pour le moins douteuses : nous sommes désolés du retard, mais en raison de l'absence de personnel roulant nous ne pouvons pas partir (sic).

En résumé, 2h de transport aller-retour, que personne ne mérite après avoir travaillé une journée entière.

Je regrette d'en être à demander une indemnisation de 26 CHF à une entreprise au chiffre d'affaire de plus de 8.5 milliards de francs (dont 246 millions de francs de bénéfices en 2015 !), mais j'ai accepté jusqu'à aujourd'hui certains retards, celui-ci ne l'est tout simplement pas.

Dans l'attente, je prendrai le train de 06:28 (quitte à arriver près de 20 minutes en avance), ne sachant pas si j'arriverai à prendre la correspondance de 07:09 à Renens.

Meilleures salutations.

Alexandre  "

Ce message a été envoyé le lundi 31 octobre 2016 aux adresses suivantes, sans réponse jusqu'à aujourd'hui, malgré une réponse promise "au plus tard sous quatre jours ouvrés"  :

[email protected]   
[email protected] 

• Rückerstattung CHF 26.-